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La publicité sexiste nuit. Gravement.

L’ONG Terre des femmes Suisse lance une campagne intitulée «La publicité sexiste nuit», «gravement» et «aux femmes» étant sous-entendus. Désordres alimentaires, mauvaise estime de soi, dépression, les dommages causés par les représentations publicitaires sexistes sont en effet multiples. Si l’objectif de sensibilisation est certes louable, on peut toutefois regretter que l’effort ne porte que sur les grandes villes alémaniques.

A la mi-décembre, affiches, flyers et actions via Facebook feront la promotion de ce message d’alerte. Bien que la prise de conscience ne soit pas nouvelle, il est toujours bon de secouer le cocotier de temps à autre. Certaines municipalités et cantons ont, il est vrai, déjà interdit la publicité sexiste dans les espaces publics mais pour l’heure aucune réglementation nationale n’existe pour mettre un terme au fléau, les élu-e-s s’en remettant à l’auto-régulation de la profession. La Commission Suisse pour la Loyauté, créée en 1966, est cette institution neutre et indépendante de la branche de la communication censée garantir l’autocontrôle en la matière. Ainsi toute personne peut déposer plainte auprès de cet organisme si elle juge une publicité inappropriée. Même si cette commission n’a qu’un pouvoir de recommandation, les publicitaires seraient supposé-e-s trembler. La réalité est toute autre : en 2014, seules treize publicités ont fait l’objet de plainte. Terre des femmes Suisse voudrait voir ce chiffre augmenter et estime que les agences responsables doivent être publiquement dénoncées.

Le chef de projet de cette campagne au sein de l’ONG, David Gerber, regrette que «les critères actuels de la commission laissent trop de place à l’interprétation». D’où les propositions faites par Terre des femmes Suisse pour affiner ces critères. Il s’agit d’un catalogue d’évaluation très précis qui aide à définir en quoi la publicité incriminée est sexiste (violence, sexe, injonction, objectification, discrimination etc). Avec cet outil, le public est à même d’analyser les mécanismes de la représentation sexiste.

Nombreuses sont les associations, à l’instar de Terre des femmes, qui s’indignent de l’immobilisme de la Suisse en matière de lutte contre les images stéréotypées dans la publicité au point que le Comité international du CEDEF (Convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination faites aux femmes) s’impatiente devant la lenteur des progrès pointant du doigt «la persistance de stéréotypes traditionnels profondément ancrés concernant le rôle et les responsabilités des femmes et des hommes dans la famille et dans la société en général». La question qu’on peut se poser face à l’inertie de la Confédération concerne l’absence de volonté politique en ce domaine : en effet, quels moyens sont mis en place au niveau fédéral pour lutter efficacement contre le sexisme dans la publicité ?

Flyer de la campagne: Quel rapport entre les seins et du parfum? Absolument aucun.

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Transféminisme à l'uni

Le groupe Trans 360 et l’Institut des Etudes Genre à l’Université de Genève proposent lundi 9 novembre une conférence de Sophie Labelle, l’auteure de la BD Assignée garçon. Intitulée «Transféminisme, enjeux trans* et activisme à travers l’art», cette intervention est-elle un signal qui laisserait penser que le transféminisme pourrait devenir objet d’étude ?

Si la première trace écrite du mot transféministe date de 1997 et est attribuée à l’auteur trans* Patrick Califia, son usage et les pratiques qu’il recouvre sont plus anciennes. Diana Courvant et Emi Koyama, des activistes trans* à l’origine du site tranfeminism.org sillonaient les Etats-Unis en disséminant la (bonne) parole déjà au début des années 90. En 2003, Koyama rédige The transfeminist manifesto qui se veut «à l’origine un mouvement créé par et pour les femmes trans* qui croient que leur libération est intrinsèquement liée à la libération de toutes les femmes et au-delà». Depuis la publication du manifeste, Emi Koyama a précisé que le transféminisme incluait également les hommes trans* et les genderqueers. C’est en 2006 qu’est publié le premier livre consacré au sujet : Trans/Forming Feminisms: Transfeminist Voices Speak Out édité par Krista Scott-Dixon. Il faudra attendre le début des années 2010 pour que le manifeste de Koyama parvienne en Europe et soit adapté à la sauce locale à l’exemple du texte délivré par le Rete PutaLesboNeraTransFemminista (Réseau PuteGouineNoireTransFéministe, ndlr) dont Préciado était signataire.

Ainsi donc, entre trans et féminisme, il y aurait un rapprochement ou du moins un trait d’union ? En fait, c’est une question de point de vue : tout dépend de qui parle et d’où on se situe. Chez les Anglo-Saxon-ne-s, le terme recouvre une réalité bien précise : l’extension des théories féministes inclut explicitement les femmes trans*, leurs vécus, leurs réflexions et leurs enjeux. Et inversement, les femmes trans* adhèrent aux thématiques féministes dans une perspective d’émancipation. Le mouvement est inclusif, dans le sens où il est pour, par et avec toutes les femmes, l’objectif étant d’aboutir à un féminisme utile à toutes et pas seulement à une minorité hétérosexuelle, cissexuelle, blanche et bourgeoise.

Chez les Français-e-s, pourtant, il en va autrement. En effet, le transféminisme recouvre une définition plus diffuse : s’il s’inscrit dans la filiation directe du transféminisme anglo-saxon, il a également pour vocation d’intégrer de nouvelles personnes et de nouveaux enjeux au sein des mouvements féministes. Il s’agit ici d’ouvrir les féminismes à des personnes qui ne sont pas femmes/lesbiennes mais aussi aux hommes trans*, aux personnes transmasculines, aux transgenres, aux genderqueers, aux personnes trans* non-binaires notamment et d’élargir à leurs problématiques (par exemple autour du genre, à la bicatégorisation homme/femme, aux masculinités...). L’appropriation de concepts se fait parfois sans lien historique et hors contexte donnant lieu à des interprétations ou des relectures hasardeuses. La transposition brute ou la reproduction de théorie prémachée peuvent parfois rester sur l’estomac et sembler un peu lourde à digérer. D’autant que les traductions manquent cruellement. Et les travaux académiques et/ou militants encore plus.

On en revient donc au début de l’histoire où l’on se prenait à rêver d’un espoir fou de voir la Faculté se pencher avec un réél intérêt sur cet objet réél que sont les mouvements transféministes. En attendant, ruez-vous à la conférence de Sophie Labelle que l’émiliE avait interviewée avec bonheur à l’automne 2014.

Transféminisme, enjeux trans* et activisme à travers l’art, par Sophie Labelle
Lundi 9 novembre 2015 à 19h
Uni-mail, bd du pont-d’Arve 40, Salle R060, Genève

Retrouvez l'interview de Sophie Labelle réalisée par l'émiliE ici.

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Un guide pour les femmes sans papiers

A l'heure où l'Europe fait face à un afflux de réfugié-e-s sans précédent, la Law Clinic de l'Université de Genève lance une brochure qui s'adresse aux femmes sans statut légal. Sur les quelque 10'000 personnes en situation irrégulière à Genève, pas moins de 80% sont des femmes qui travaillent principalement dans l'économie domestique. La brochure intitulée "Les droits des femmes sans statut légal à Genève" fonctionne comme un guide pratique. l'émiliE a posé quelques questions à l'une des initiatrices, Djemila Carron, Docteure en droit et co-responsable de la Law Clinic sur les droits des personnes vulnérables de la Faculté de droit de l'Université de Genève.

Quel est l'objectif de cette brochure?
L'objectif est d'informer les femmes sans statut légal à Genève sur leurs droits. La brochure pourrait également être utile aux personnes travaillant avec ces femmes, aux hommes sans statut légal et à toute personne intéressée. Les femmes sans statut légal sont des personnes qui se trouvent sur le territoire suisse en ne respectant pas ou plus les conditions d'entrée ou de séjour fixées dans les droits des étrangers. Cela ne signifie néanmoins pas que ces femmes ne disposent pas de droits, comme nous le démontrons avec les 88 questions que couvre la brochure sur des sujets aussi divers que le droit au séjour, au travail, l'accès à la santé, la protection face aux violences, etc.

Comment et avec qui a-t-elle été conçue? Avez-vous interrogé les migrantes?
Nous avons tout d'abord identifié les questions que ces femmes se posent en collaboration avec des organisations qui travaillent à leurs côtés. Puis, les trente étudiant-e-s qui ont travaillé sur cette brochure dans le cadre de notre enseignement de Law Clinic (15 pour l'année 2013-2014 et 15 pour l'année 2014-2015) ont rédigé des avis de droit détaillés sur ces questions. Ces textes ont été corrigés par les responsables de l'enseignement (Prof. Maya Hertig, Olivia Le Fort Mastrota et Djemila Carron) et par des spécialistes du sujet. Ensuite, nous avons vulgarisé le contenu des avis de droit (réduit, simplifié et déjuridicisé) pour aboutir aux réponses que vous trouvez dans la brochure. Enfin, nous avons, en collaboration avec des graphistes, finalisé la brochure.

Les deux années de cours sur le sujet ont également permis de former des étudiant-e-s en droit à ce thème en les amenant à y réfléchir de manière critique et interdisciplinaire. Nous avons accueilli en classe de nombreuses personnes actives sur le sujet dans des disciplines différentes. Nous avons par exemple rencontré des représentant-e-s d'associations travaillant avec les femmes sans statut légal, des chercheur-se-s et professeur-e-s en études genre, en droit et en travail social, des représentant-e-s des autorités migratoires genevoises, des avocat-e-s présent-e-s sur ces questions, des docteur-esse-s qui soignent ces femmes, etc. La première séance de chacune des deux années débute par un témoignage d'une ancienne femme sans statut légal à Genève.

Le texte emploie la 1ère personne du singulier, c'est une mise en situation?
Tout à fait. Cette brochure s'adresse aux femmes sans statut légal et répond aux questions qu'elles se posent. L'emploi du "je" est donc très important. Ceci a également permis aux étudiant-e-s travaillant sur ces questions de se mettre à la place de ces femmes et c'est l'effet que rencontre également le lecteur ou la lectrice.

Vous pensez vraiment qu'une femme en situation irrégulière à Genève va lire une telle brochure?
Oui. Cette brochure a été rédigée pour ces femmes et répond a un besoin d'informations juridiques que ces femmes ont et qui nous a été relayé par les associations d'aide aux personnes sans statut légal. La brochure sera disponible dans les organisations qui travaillent avec ces femmes ainsi que dans des points stratégiques de Genève (hôpitaux, centres culturels, associations, etc.). Nous avons déjà de nombreuses commandes de brochures qui arrivent. La brochure sera également disponible gratuitement en ligne.

Par ailleurs, nous allons organiser des séances d'information avec ces femmes pour les informer de leurs droits et ce en partenariat avec les associations concernées. Nous espérons aussi pouvoir traduire la version électronique de la brochure en espagnol et en anglais pour atteindre encore plus de monde.

Concrètement quels droits peut faire valoir une femme sans papier sur notre territoire?
Il serait un peu compliqué de les résumer en quelques mots. Les femmes sans statut légal ont des difficultés juridiques concernant le droit au séjour et le droit au travail puisqu'elles n'ont pas le droit d'être là et n'ont pas le droit de travailler. Elles ont néanmoins de nombreux autres droits, également en droit du travail, même si cela peut paraître paradoxal. Elles ont ainsi des droits similaires aux travailleur-se-s légaux-les en Suisse (droit au salaire, au congé, etc.). Elles ont même le droit à un salaire minimum dans le secteur de l'économie domestique à Genève, secteur dans lequel elles sont le plus présentes. Les femmes sans statut légal ont des droits regardant l'accès aux soins, notamment si elles sont affiliées à l'assurance-maladie. Elles ont des droits en matière de logement qui sont assez étendus et sont protégées contre les violences qu'elles peuvent subir, comme toute autre personne. En résumé, elles ont de nombreux droits. La difficulté surgit au moment où elles tentent de les faire valoir puisqu'elles risquent à ce moment-là un transfert de leurs données et donc de l'irrégularité de leur séjour aux autorités migratoires, ce qui peut entraîner une décision de renvoi de Suisse. Cette crainte de révélation de l'irrégularité de leur séjour entraîne des rapports de force dans leurs relations avec leurs employeur-se-s, bailleur-esse-s, conjoint-e-s et les met dans des situations de grande vulnérabilité. Une solution serait d'instaurer des barrages juridiques entre les autorités pour permettre à ces femmes de faire valoir les droits qu'elles possèdent et avoir accès à la justice, ce qui est également un de leurs droits.

Pour télécharger gratuitement la brochure: http://www.unige.ch/droit/lawclinic.html

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