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Avortement c'est maintenant!

Le droit à l'avortement libre et gratuit est menacé. La votation du 9 février prochain risque, en cas de succès du "oui", de revenir sur un droit fondamental pour les femmes: la gratuité de l’avortement obtenue de haute lutte en 2002. Si vous voulez préserver ce droit, pour vous, pour vos filles, c'est le moment d'agir!

En effet, sous couvert d’arguments comme la baisse des coûts des assurances maladie, l’initiative "Financer l’avortement est une affaire privée" tente non seulement de revenir sur un acquis de 2002, mais véhicule aussi une vision sexiste du rôle de la femme dans la société. Car au-delà de l'attaque directe contre l'avortement, c'est également le droit à l’autonomie, à la santé, à la liberté individuelle et sexuelle des femmes qui est visé. Il n’appartient pas à la loi de décider si une interruption de grossesse est moralement juste. La loi doit poser le cadre dans lequel les femmes concernées pourront prendre librement leur décision. Défendez vos droits avant qu'il ne soit trop tard.

Le comité pour l'avortement libre et gratuit a besoin de vos dons pour financer la campagne d'affichage:

CCP 12-13140-3

Vous souhaitez payer de votre personne? Rendez-vous le 10 décembre 2013.
Genève: RASSEMBLEMENT  LE MARDI 10 DECEMBRE à 11H DEVANT LA FONTAINE DE L’ESCALADE, en bas de la cité, à côté de la cabane à marrons. Chorégraphie sur l’hymne « Debout », distribution des flyers et BVR pour la campagne.

Lausanne: Action symbolique le mardi 10 décembre à  10h00,  place  de  la  Palud.




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La fin d'Agenda 21?

 

La perspective de la suppression du service Agenda 21-Ville durable de la Ville de Genève et des UAC inquiètent les associations engagées dans les domaines de l'égalité, de la diversité, de la lutte contre l'homophobie et la transphobie, de l'économie sociale et solidaire, de l'agriculture de proximité, de la participation citoyenne ou de l'insertion par l'activité économique. Face à ce retour en arrière dommageable pour la société toute entière, différents mouvements de protestation s'organisent. Virginie Studemann, présidente du Parti socialiste Ville de Genève et conseillère municipale, nous détaille les enjeux de la disparition annoncée d'Agenda 21.

l'émiliE: Si le budget de la Ville est en équilibre, comment expliquez-vous ces coupes budgétaires ?
Virginie Studemann: C'est un rapport de force politique. Quand le premier projet de budget a été présenté en septembre avec 25 millions de déficit, le PDC, l'UDC et le MCG refusaient d'entrer en matière sous prétexte que le projet de budget n'était pas équilibré. Quand le deuxième projet de budget a été présenté en novembre avec un bénéfice de 43'822 francs, la droite et l'extrême-droite se sont opposées au projet en réclamant un bonni. Sous l'apparence d'un discours technique financier, la droite et l'extrême droite veulent attaquer les choix politiques d'un Conseil administratif à majorité de gauche et à l'administration municipale.

La raison en serait-elle idéologique ? C'est toujours plus facile d'économiser sur l'égalité, la diversité ou l'écologie, non ?
C'est une question de valeurs. Rappelons qu'un élu MCG a déclaré en séance plénière que les homosexuels étaient des pédophiles sans aucune réaction du PDC, du PLR et de l'UDC. Les politiques pour l'égalité homme-femme, la lutte contre l'homophobie, le racisme et la xénophobie, ont toujours été attaquées par le MCG. La nouveauté, c'est que l'Entente les suit alors que jusqu'à présent, elle se contentait de dire que ce n'était pas le rôle de la Ville. Ce qui au bout du compte revient à ne pas reconnaître le besoin d'agir et à ne pas soutenir les actions dans ces domaines.

La suppression des UAC et d'Agenda 21 signifie-t-elle que tout a été fait dans ces domaines et que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
Les UAC, c'est l'action sociale communautaire, la cohésion sociale et une réponse adaptée aux besoins des habitant-e-s dans chaque quartier. Face aux difficultés économiques et aux crises identitaires, nourries par les partis d'extrême-droite, nous avons plus que jamais besoin de cohésion sociale et la politique de la Ville est complémentaire à l'approche cantonale de l'action sociale individualisée. 
Concernant le service Agenda 21, il faut rappeler que cela ne concerne pas que l'écologie. Sandrine Salerno a intégré toutes les dimensions du développement durable et a engagé l'action en faveur de la diversité, de l'égalité mais aussi le soutien à l'économie sociale et solidaire. Cela nécessite des changements en profondeur des mentalités. Un travail de longue haleine qui apparaît clairement comme un luxe à la droite élargie. C'est pourtant une nécessité, et de plus en plus, une urgence sachant que, dans le domaine par exemple de l'égalité H-F et LGBITQ, nous devons résister aux propositions réactionnaires avant même de progresser !

Avec ce coup d'arrêt, quel signal, quelle image donne Genève à l'international selon vous, après avoir accueilli la 7ème Conférence européenne des villes durables ?
Les engagements de la Ville de Genève sont multiples : la Charte d'Alborg, avec plus de 1200 membres et 80 pays ; la Charte européenne des Droits de l'Homme dans la Ville avec plus de 400 Villes signataires dont Saint-Denis, Barcelone, Lyon et Nantes ; le réseau des Cités interculturelles, dépendant du Conseil de l'Europe et la Charte de la diversité. Autant d'engagements qui renforcent la position internationale de la Ville. Les attaques de la droite fragilisent l'image de notre Ville à l'extérieur et envoient un mauvais signal à la communauté internationale implantée à Genève.

N'est-ce pas du gâchis, selon vous ?
C'est un gâchis démocratique qui a le mérite d'ouvrir les yeux. Il ne s'agit pas de réagir uniquement quand des services sont menacés, d'autres coupes budgétaires moins voyantes menacent régulièrement ces politiques. Certain-e-s élu-e-s de droite ont intégré ces thèmes dans leurs discours et ont créé l'illusion d'un consensus politique. Le véritable engagement, c'est le financement de ces actions, le soutien financier aux associations. Le débat actuel a le mérite de montrer qui s'engage véritablement. C'est aussi l'occasion pour les mouvements militants et les associations de se mobiliser.

© Photo Joanna Osbert

 

AGIR

Une manifestation publique sera organisée lundi 25 novembre à 16h30 devant le Conseil municipal de la Ville de Genève (rue de l'Hôtel-de-Ville, face aux Canons), à l'occasion de la dernière séance du Conseil municipal avant le vote du budget le 16 décembre.

Vous pouvez aussi signer l'appel "Non aux coupes" et le renvoyer à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. , si possible avant lundi 25 novembre 12h. 

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Vaud: l’internement des prostituées

Sex boxes en Suisse, lois pénalisant le client en France et en Espagne, la prostitution doit, du point de vue  des autorités, être sous contrôle, notamment quand elle s'exerce dans l'espace public. Durant une trentaine d’années le canton de Vaud a utilisé une procédure d’internement qui, entre autres, visait explicitement les prostituées. Elles étaient accusées de corrompre la jeunesse et de rendre la rue moins sûre. C’est la raison pour laquelle elles étaient éloignées via un internement administratif. Revenir sur la manière dont étaient traitées ces femmes dans le cadre de cette procédure donne quelques clés pour comprendre les enjeux des débats actuels.

L’histoire de la prostitution dans la ville de Lausanne a déjà été étudiée pour le XIXe siècle. Le mémoire de Danielle Javet* permet de comprendre quels étaient les discours sur la prostitution et ses dangers. Elle y analyse les considérations médicales, sociales et religieuses. Ces dernières sont unanimes sur la nécessité de contrôler cette activité. D’autant plus pour une ville d’instruction. Mais elle y montre aussi comment fonctionnaient les différents textes qui régulaient l’activité des prostituées dans la ville de Lausanne. Le Code pénal vaudois de 1896, selon Danielle Javet, considère la prostitution non comme un délit, mais comme un vice. C’est la raison pour laquelle ce qu’il convient de faire n’est pas d’interdire la prostitution mais de réguler les «manifestations extérieures» pour permettre une «propreté de la rue». Ce sont des termes importants qu’il est nécessaire de garder en tête pour la suite de l’exposé. Ainsi l’article 197 du Code pénal vaudois est modifié dans le sens précèdent à la fin du XIXe siècle. Les femmes qui «provoquent» dans un but «déshonnête ou immoral» sont punies de réclusion pour 6 mois ou internées dans une colonie agricole et industrielle.

La prostitution est à nouveau questionnée durant la première partie du XXe siècle. Le 2 mars 1931, un projet de révision du Code pénal vaudois est communiqué. Ce sont les articles 165 et 166 qui nous intéressent. Ceux-ci punissent le racolage (réclusion de 6 mois au plus ou internement dans une colonie pénitentiaire pour un maximum de trois ans) et la débauche qu’elle soit le fait d’hommes ou de femmes (amende de 3'000 francs, réclusion de trois ans au plus ou internement dans une colonie pénitentiaire pour cinq ans au plus). Le Code pénal vaudois garde donc son esprit précédent en ne s’attaquant pas à la prostitution mais aux manifestations publiques de celle-ci. Ces deux articles seront discutés largement au Grand conseil vaudois le 16 mars 1931. Les propos du député Paul Golay sont très intéressants. En effet, il considère que la prostitution est un travail social qui permet d’éviter que certains hommes ne deviennent coupables de délits. L'idée du besoin sexuel insatiable des hommes dont parle ici Paul Golay, et qu'il réutilisera en 1946, est parfois encore invoqué aujourd'hui pour justifier la prostitution en faveur des hommes. En témoigne la tribune de Frédéric Beigbeder dans le journal français Le Monde suite au manifeste des 343 salauds.

Cette introduction sur le contrôle légal de la prostitution permet de situer l’internement administratif des prostituées. En effet, en 1935 le député Georges Bridel dépose une motion suite aux discussions sur l’article permettant un internement des assistés fainéants du projet de loi sur l’assistance publique et la prévoyance sociale. Cette motion souhaite élargir les possibilités d’internements vers les populations qui ne sont pas soumises à l’assistance sociale. Le but principal de cette proposition est de s’occuper d’une population du centre des grandes villes. Celle-ci, constituée en partie de prostituées et de souteneurs, était vue comme potentiellement criminelle. Mais les preuves des activités des prostituées étaient difficiles à produire devant le juge. L’internement administratif reçoit donc une double mission : à la fois punir par l’éloignement et rééduquer. Il est possible d’accomplir cette double mission en abaissant considérablement le besoin de preuves. De plus, l’internement administratif n’est pas considéré comme un emprisonnement. Le 24 octobre 1939, l’arrêté sur l’internement administratif d’éléments dangereux pour la société est publié par le Conseil d’État vaudois. Il ne sera transformé en loi qu’en 1941 après de courts débats. Cet arrêté institue une Commission d’internement administratif chargée d’examiner le style de vie de quatre types d’individus. Ce sont les prostituées, les souteneurs, les personnes gagnant leur vie grâce aux jeux illégaux et les personnes qui mettent autrui en danger par fainéantise ou inconduite. Cette disposition est adoptée alors que la Deuxième Guerre mondiale vient de commencer. Il est nécessaire, pour les autorités vaudoises, de protéger la population d’individus qui ne sont pas astreints à l’armée.

Les débats de 1941 permettent de comprendre que l’internement administratif des prostituées était aussi prévu pour répondre à un problème posé par l’armée. En effet, cette dernière stationne dans les environs de Lausanne. La prostitution importante au centre-ville risquait de créer une épidémie de maladies vénériennes chez les soldats. Cette possibilité mettait en danger l’armée et la défense du pays. La loi y est donc considérée comme un besoin de la société. Celui-ci est rendu plus pressant encore par le contexte de guerre. Mais il est nécessaire pour les autorités de l’époque de garantir le fonctionnement de la Commission d’internement administratif en transformant l’arrêté en loi. Celle-ci sera d’ailleurs révisée en 1946 après une motion de Paul Golay en faveurs de l’abrogation de la Commission d’internement administratif.

La Commission siège de 1939 à 1971. Durant cette période, elle s’occupe en majorité de cas féminins. Ces dernières sont inquiétées surtout en leur qualité de prostituées. Les cas de femmes dénoncées pour être des souteneuses ou un danger pour autrui sont rares. Ce dernier point étant invoqué dans le cas d’une maladie vénérienne. Inversement, les hommes sont très rarement dénoncés pour prostitution. Les exemples qui ont été examinés concernent des hommes identifiés comme homosexuels.

Les archives permettent de rencontrer les prostituées qui sont dénoncées devant la Commission d’internement administratif. Le travail qui a été fait concerne les années 39 à 41, qui regroupent 72 dossiers féminins sur 109. Les prostituées sont spécifiquement visées dans le cadre de cette procédure d’internement administratif et l’internement a lieu à Bellechasse dans le canton de Fribourg. Le dossier est ouvert sur dénonciation de la police. Dans son rapport cette dernière ne se contente pas de donner des informations sur les activités actuelles des prostituées. Ce sont des informations qui sont récoltées depuis l’enfance. Plus précisément encore, on peut dire que la police tente de connaître l’origine de la personne pour comprendre son présent. C’est un jugement sur le passé et l’hérédité familiale. On trouve aussi dans les rapports l’idée que la «déchéance» n’est pas due qu’aux femmes. En effet, les auteurs cherchent souvent une origine masculine. Celle-ci aurait fait glisser une personne auparavant honnête en direction de la prostitution. La manière dont les prostituées sont identifiées est aussi particulière. En effet, la tenue semble être le principal moyen de connaître l’activité des femmes. L’examen de l’habillement est donc pratiqué par les policiers. Car la manière de s’habiller peut être considérée comme une provocation à «l’indécence» des hommes. Bien que l’entrée dans la prostitution semble être facilité par les hommes ce sont les femmes qui sont considérées responsables d’éveiller le désir masculin dans la rue.

Cette procédure d’internement administratif permet un examen d’un style de vie sans avoir besoins de preuves précises, mais il n’est pas arbitraire. En effet, une possibilité de recours existe. Mais celle-ci ne permet pas véritablement de défendre les prostituées. Le recours se fait devant le Conseil d’État et peut atteindre le Tribunal fédéral. Cependant on parle à la place des prostituées sans les écouter. La lecture des archives permet aussi de retrouver une correspondance. Celle-ci concerne les demandes de libérations anticipées. Elles sont écrites de la main des internées. Mais elles sont rédigées dans un but précis. Ces femmes tentent d’être libérées. Elles écrivent donc des lettres qui ne mettent pas en question l’internement administratif ou le bienfait de la rééducation en milieu pénitentiaire.

Ce n’est qu’en 1971 que la Commission d’internement administratif sera abolie. Anne-Catherine  Menétrey en sera à l’origine. Cette procédure aura permis de s’attaquer à une prostitution qui s’affiche dans la rue. Mais la question de l’entrée dans cette activité n’est jamais posée par les autorités de l’époque. La Commission ne s’y intéresse pas non plus. Elle préfère s’intéresser à la pratique et non à ses causes. Les politiciens et la police souhaitent nettoyer la rue et rendre la prostitution plus dangereuse mais non l’abolir. Il est tout de même possible de trouver des pistes sur ce point. En effet, la lecture des rapports de police montre que les prostituées visées sont dans un besoin économique important. Ce n’est qu’en 1946 dans la bouche d’un député popiste que les causes économiques sont mentionnées. Bien que cette procédure soit abolie l’examen de son histoire permet de montrer en quoi la répression de la prostitution est inutile, si ce n’est dangereuse, pour les concernées. Ces femmes ont été publiquement identifiées comme prostituées et leur internement inscrit dans le casier judiciaire. Une reconversion était d’autant plus difficile. Mais, surtout, l’internement administratif ne s’attaquait qu’à la rue. Le but, hypocrite, était de cacher l’activité au nom de la morale, mais pas d’aider des femmes qui se trouvaient dans la précarité.

*Javet, Danielle, La prostitution à Lausanne au XIXe siècle, Lausanne, Section d'histoire Université de Lausanne, 1985.

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